Atlantico : Une étude menée sur près de deux mille Anglais et présentée par le Daily Mail estime que les hommes sont bien plus commères, et présente la statistique suivante : un secret confié à un homme est gardé 2h47, tandis qu'un secret confié à une femme restera secret 3h30.
Et voilà un stéréotype mis à mal ! Les hommes sont 92% à se dire bons pour garder les secrets, ils n'en sont pas moins incapables de garder un secret plus de 2h47, d'après une étude britannique. Les femmes, elles, tiennent 3h30... Bonjour, messieurs-pipelettes ! Contrairement aux idées reçues, les hommes seraient-ils plus pipelettes que les femmes ?
L'étude juge que si les hommes sont aujourd'hui les plus grosses commères, devant les femmes, c'est parce qu'ils n'ont plus besoin d'attendre d'aller au pub pour s'épandre en confessions avec leurs amis, grâce aux réseaux sociaux. Les réseaux sociaux ont-ils modifié notre conception du secret et de la discrétion ? Si oui, comment ?
Claude Giraud : La question que pose, l’enquête dont fait écho le Daily mail est celle du genre éventuel du secret. Existe-t-il des pratiques de secret qui seraient différentes selon les genres ? Oui si l’on tient compte de l’actuelle répartition des positions occupées dans l’espace social, sachant que les hommes ont plus de chances d’accéder à des positions et fonctions auxquelles sont associées des informations pertinentes. Non, si l’on présuppose que le genre induirait des façons d’être fondamentalement différentes. Le secret étant une pratique sociale, c’est en tant que telle qu’elle interroge le rapport au genre.
Lorsque les femmes occupent des positions de pouvoir, les pratiques de secret tendent à être comparables à celles des hommes.
source: yahoo.fr
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