En seulement quelques clics, l'internaute peut vérifier si sa future conquête n'est pas inscrite au registre des "prédateurs sexuels". Le site s’appelle CreepShield, comprendre "bouclier contre les sales types". Son principe, affiché noir sur blanc sur sa page d'accueil : la reconnaissance faciale des délinquants sexuels.
Il lui suffit d'importer la photo de profil de son prétendant, récupérée sur un site de rencontres ou sur un réseau social, dans la barre de recherche du site. Un système de reconnaissance faciale confronte ensuite le portrait avec une "base de données constamment mise à jour de plus de 475.000 délinquants sexuels", condamnés pour agression sexuelle, viol ou encore pédophilie.
Si le concept peut choquer de ce côté de l'Atlantique, le site est 100% légal aux Etats-Unis : les délinquants sexuels y sont inscrits sur des registres officiels publics, et plusieurs sites et applications recensent déjà les noms et adresses des délinquants sexuels condamnés, parfois même avec une option de géolocalisation.
Des propositions souvent farfelues
Encore faut-il que la reconnaissance faciale, clé de voûte du système, accomplisse sa tâche de façon irréprochable. Ce qui est loin d'être le cas. Une journaliste du "New York Times" a fait le test, avec la photo d’un homme au casier judiciaire vierge. Le seul point commun entre la photo initiale et celle de la délinquante sexuelle : des lunettes de vue à très fines montures.
Le site lui propose pourtant une liste de photos susceptibles de correspondre. La première : celle d’une femme hispanique, bien loin donc de la photo importée, mais pourtant censée correspondre à 49%.
source: yahoo.fr
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